Il fut un temps, où chacun d’entre nous, jeunes ou
moins jeunes, avions dans notre entourage ceux qui étaient
déjà des anciens. La France venait de connaître
sa deuxième guerre mondiale, et l’esprit patriotique
était fort. Comme partout, la commune de Mons-en-Baroeul,
avait son association d’anciens combattants de la guerre
14-18. Cette amicale des anciens combattants se dénommait
« Les camarades de combat » et sa devise
était « Unis comme au front ». Son
siège se tenait au Café de la Mairie, 106, rue du
Général de Gaulle, les réunions trimestrielles
ayant lieu dans l’arrière salle, le dimanche matin
à 10 heures. Les présidents en furent M. Paul Prum,
puis M. Duval-Brédart.
Monsieur Duval-Brédart a présidé pour
la première fois l’assemblée
générale des Camarades de combat au début des
années 60
La fin de la réunion se terminait invariablement par une
petite tombola. Oh ! Les lots étaient modestes…
Il s’agissait généralement de petites coupes en
verre. Ce tirage au sort était égayé,
lorsqu’un grand-père venait, accompagné de
l’un de ses petits enfants. La main innocente était
alors toute désignée pour tirer les petits papiers
réunis dans la corbeille. L’enfant
n’était pas peu fier de la responsabilité qui
lui était confiée.
Lors de manifestations officielles, 11 novembre, 14 juillet,
les anciens combattants des deux guerres pouvaient apporter les
preuves de leur bravoure, en accrochant sur leur poitrine leurs
diverses médailles et décorations.