C'est grâce à ce rare document que nous a
procuré Madame Mahieu née Deroy, qu'il est possible
d'évoquer cette activité. Cette bourrellerie
était située au n° 304 de la rue
Daubresse-Mauviez (devenue rue du Général de Gaulle),
à l'emplacement de l'actuel fleuriste, face à la
boulangerie, avant la boucherie Brame, quand on part de
Trocadéro. Le bourrelier fabriquait essentiellement des
pièces de harnais pour les chevaux (dont les brides), et des
articles en cuir tels que courroies et sacs. On remarque des
détails intéressants avec la tenue des ouvriers (en
tabliers de cuir et sabots) et la rue qui est en cours de
pavage.
La corroierie (selon l'orthographe actuellement
employée) était une fabrique où l'on
effectuait le corroyage des peaux après tannage afin de les
amener à l'état de cuir fini. Le panneau situé
au-dessus de l'entrée de la "Corroirie de Charles Deroy" est
agrandi ci-dessous. On peut y lire "Cuirs Lissés.
Corroyé et Croûté. Articles pour Bourrellerie.
Fabrique de Brides et Sabots. Gros et Détail. Collet et
Flanc. Couleurs, Sabarons, Clouterie". On retrouve certains de ces
termes dans l'inscription peinte, à peine visible, et sans
doute plus ancienne.