Le Docteur Georges Dumont, conseiller municipal, intervenait en
1898 pour s'opposer à l'implantation de la fabrique de
vernis « Bouilliez » sur le territoire de
Mons-en-Barœul. C'est que déjà à
l'époque, on ne plaisantait pas avec la pollution ! L'air de
Mons était réputé pour sa pureté, les
médecins conseillaient le bon air sain de cette campagne.
Savez-vous que l'on avait même envisagé d'y installer
un sanatorium ? Récemment on nous citait encore le cas d'une
maman emmenant ses enfants au Fort prendre les « quatre vents
», pour les vivifier !
Les établissements Désiré Bouilliez
finiront par s'installer rue Thiers (près du pont de la voie
ferrée), après avoir prouvé que la même
activité existait depuis longtemps, en Belgique, sans
inconvénient. Les vernis Claessens , qui succéderont
à cette entreprise, jouissaient d'une réputation
mondiale, comme on le découvre sur ce buvard publicitaire
que nous a retrouvé Madame Liliane Gary. Créée
en 1887 à Anvers la société « Claessens
Frères & Co » avait des filiales implantées
à Cologne, Milan et en Suisse dès 1925. La fabrique
de Mons-en-Barœul produisait 1200 kg de vernis
quotidiennement comme l'indique la carte postale ci-dessus. Ce sont
des bureaux modernes qui ont remplacé cette usine
détruite après la deuxième guerre mondiale. Ce
fut il y a peu encore le siège de « Cofidis ».
En face se situait la maison des concierges, les Herry qui ont eu
deux enfants, Pierre et Josette. La société Claessens
existe toujours et connaît un développement mondial.
Elle est toujours dirigée par la même famille,
Ci-dessus le verso de la carte postale, reproduite en haut
à gauche, avec un texte en néerlandais. Le buvard en
fac-similé à droite avec la mention : Les Vernis
Claessens » si connus partout ... qu'ils n'ont pas besoin de
réclame ! « Japonika » émail
perfectionné élastique et « L'étoile
» siccatif triple, le plus actif, le plus économique,
le plus clair !